Azur et Asmar

 

Un film de Michel Ocelot

 

Avec les voix de Cyril Mourali, Karim M’Riba, Patrick Timsit, Hiam Abbass

 

 

Encensé par la critique pour les aventures de Kirikou (Kirikou et la Sorcière et Kirikou et les bêtes sauvages), Michel Ocelot signe cette fois une histoire, un conte marque par le choc des cultures et le poids des légendes ancestrales.

 

Azur et Asmar sont deux petits enfants, l’un blond aux yeux bleus, l’autre brun aux yeux noirs. Tous deux sont élevés par la maman du second, dans le château du père du premier.

 

Deux univers, deux cultures, deux enfances marquées par les légendes racontées par « nourrice », dont celle de la fée des Djins, prisonnière d’une montagne.

 

Mais au départ d’Azur pour la ville, pour être élevé, le châtelain chasse nourrice et son enfant. Devenu grand, Azur souhaite toujours libérer la fée des Djins. Il traverse alors la mer et, affublé d’un acolyte plutôt répugnant, Crapoux, il part à sa recherche.

 

Il va rencontrer son passé et un monde coloré, musical, différent de ce qu’il connaissait jusqu’alors.

 

Azur et Asmar reste un film destiné aux enfants, qui prône des valeurs éducatives telles que la tolérance, le dépassement de soi, l’humilité, la famille…

 

Malgré les longueurs, surtout sur la fin, Azur et Asmar est un film réussi.

 

Techniquement, même si le dessin à l’ancienne semble parfois daté au regard des productions d’animations actuelles, l’ensemble est réjouissant. Les couleurs sont magnifiques et les images poétiques. Ocelot fait baigner son film dans une atmosphère de conte d’enfants, duquel on tournerait les pages une à une.

 

Non dénué d’humour, grâce notamment aux personnages de Crapoux, doublé par Patrick Timsit, et la jeune princesse enfant, Azur et Asmar est une œuvre réussie, qui ravira d’abord les petits.

 

Arnaud Meunier

09/09/2006